Connaissance du bien et du mal

L’épisode de l’arbre de la connaissance du bien et du mal n'est pas une interdiction divine de connaître les secrets de l'univers mais dit que les humains peuvent faire des horreurs, ils croient toujours faire le bien. Le Djihaddiste qui appelle les Musulmans de France à "exploser la tête des non-croyants avec des pierres" aussi croit que ce qu’il fait, c’est le bien. Mais il y a encore plus subtil : on a envoyé des gens s'entretuer au Vietnam, on a déversé du napalm sur des enfants non combattants pour combattre le communisme, au nom du bien. Aujourd'hui, le Vietnam est communiste. Et ? 

Qui veut faire l’ange fait le diable. L’enfer est pavé de bonnes intentions. La pensée qui croit savoir où est le bien et le mal doit être examinée et vérifiée sous toutes les coutures avec toutes les remises en question qui vont avec, pour accéder à Eve, une autre source d’intelligence, fémine, sans mollesse et sans les illusions de la pensée. Ce n’est pas facile à faire parce que le prince doit affronter des tas d’obstacles et de pièges pour arriver à la belle au bois dormant. Les remises en question sont douloureuses et Jésus recommande de « sauter dans les flammes là où elles sont les plus hautes », de « tendre l’autre joue », c’est-à-dire ne pas nier ou fuir les sensations désagréables mais au contraire les ressentir pour les maîtriser, ce qui donne de la force intérieure pour continuer vers la princesse endormie. C’est vachement sympa les textes quand on les interprète du point du vue du chemin.